Nous voilà arrivé tout au nord de la Tasmanie. On se demandait si on verrait l'Australie depuis là. Et ben ... non! En longeant les côtes nord-est, on est confronté à un incendie de forêt. Le ciel est rouge, ça sent la fumée, on se dit bien qu'il se trame quelque chose d'anormal. C'est alors qu’on voit arriver pompiers, flics, rangers à vive allure. Certains bloquent par la suite déjà les routes. Quel triste spectacle! En plus, le vent est très puissant. Bonne chance pour stopper le drame!

Bref, à Low Head, on s'y rend car chaque soir, une colonie de pingouins revient sur la plage y passer la nuit. C'est avec émotion qu’on accueille ces petites "peluches". Ils se dandinent, luttent contre le vent, glissent dans le sable. Ils sont à croquer. Hélas, la visite tourne court car il se met à pleuvoir et le guide décide de rentrer parce que des asiatiques accompagnés de leurs "jeunes pouces" souhaitent se mettre à l'abri. Mais nous que dalle ! « Hey, on ne voit pas tous les jours des pingouins en liberté! » On dit alors au guide qu’on aurait espéré en voir plus. Ni une ni deux, il nous embarque discrètement pour une cession privée. La classe! Il assure sur ce coup. Haha, il nous fait bien rire lorsqu’on aperçoit un pademelon. On s'est montré extasiés et lui il était là "ouais quoi, ce n’est qu'un pademelon...". Haha, ouais, on n’en voit pas tant chez nous de ces cocos. En somme, le tour a été vraiment super.

On profite le lendemain du front de mer avec un beau phare comme point de vue. On voulait particulièrement en admirer un dans ces contrées, c'est désormais chose faite. L'histoire raconte que ce phare alertait les bateaux lors de gros brouillard entre les années 1920 et 1970 avec une alarme bien puissante, apparemment semblable à des cris d'éléphants et audible à 32 km à la ronde. Les techniques se sont par la suite développées et ils ont cessé d'utiliser ce signal. Mais il a tellement marqué la région que certains habitants se sont battus pour le réhabiliter une fois par semaine, le dimanche à midi.