Non de bleu, nous voilà déjà en Amérique du sud, que le temps passe vite. Nos sentiments sont partagés. On remarque clairement que le voyage s'approche inéluctablement de sa fin, c'est triste, mais bon toute bonne chose a une fin et allez, certes c'est le dernier continent mais on a encore un peu plus de 3 mois de voyages, c'est encore pas mal. Nos émotions sont positives malgré tout, on retrouve de l'excitation liée à notre arrivée dans un nouveau monde. C'est reparti, on est à nouveau perdu, quelle douce sensation haha! Non mais c'est franchement agréable cette sensation de perdition, ça veut dire qu'il faut s'acclimater à un nouveau pays, à un nouveau système, à un nouveau langage, c'est un chouette apprentissage,
Notre vol a été super, la LAN est une très bonne compagnie. L'espace pour les jambes n'était pas le plus vaste, mais le confort du siège était bon. Dommage qu'il n'y avait pas de film en français, ça aurait bien passé. On sent que c'est une préparation pour l'AmSud, très hispanophone et peu d'autres langues paraît-il. On veut dire par là qu'il vaut mieux connaître un peu l'espagnol avant de venir sur ce continent (à part au Brésil) apparemment car l'anglais ce n'est pas leur fort. Ca va, on a 2-3 connaissances qui vont remonter à la surface progressivement.
Dès notre arrivée sur le sol chilien, on fait la rencontre d'un couple ... suisse. D'autres voyageurs avec des billets tour du monde. Ils feront leur premiers pas au Chili en notre compagnie, tant mieux pour eux (ils ne sont pas prétentieux eux au moins!!! Haha on blague). Haha, non, on dit ça car on les auras un peu aidé à arriver à bon port. Haha, il y a tout type d'organisation, on n'oserait pas arriver nous sur un nouveau continent ainsi, on a besoin d'informations pour se rassurer! A la tranquille c'est bien aussi. Bref, on a revécu le bonheur des assaillants. Quels assaillants? Les chauffeurs de taxis. Ca nous manquait! Sérieusement, ça nous rappelle nos aventures asiatiques. Ils sont pleins à nous accueillir et nous proposer leur soi-disant meilleur prix battant toute concurrence. Haha, à d'autres. Il y a également les chauffeurs de mini-bus qui montrent le bout de leur nez mais on a notre idée déjà faite, ce sera le bus local pour nous. Le voilà le prix qui bat toute concurrence haha! Bref, l'arrivée à Santiago se fait encore assez simplement, on prend vite nos marques. C'est que l'on a l'habitude désormais de débarquer dans des villes inconnues. On quitte nos copains suisses à la gare et l'on embarque dans le métro afin de rejoindre notre bel appartement dans le quartier branché de Lastarria. On voulait être au centre, c'était parfait. Et dormir dans son propre appartement n'est pas beaucoup plus cher qu'une nuit en chambre double alors la solution était idéale.
Nos 2 premières journées sont comment dire, flemmarde. Enfin ce n'est peut-être pas le bon mot, on va dire paresseuse. Bordel, le jetlag est tenace, on peine à s'adapter à notre nouvelle horloge. On vit la nuit, on dort le jour. Les 2 jours suivants, on a pu enfin un peu visiter la ville et il se trouve qu'elle est assez jolie. On remarque rapidement une architecture européenne, un peu un mix entre de l'espagnol et du français. Ca nous change après le style néo-zélandais tout à fait moche haha! On ne sait pas à quoi s'en tenir niveau sécurité. On se trouve dans un continent réputé dangereux en ce qui concerne les vols à la tire mais ici ça parait encore correct. On se sera donc promené avec l'appareil photo souvent dans le sac mais on s'est senti malgré tout assez en sécurité.
Parcs, grandes places piétonnes, rues marchandes ou bourdonnantes de véhicules, telle est l'ambiance de Santiago. S'y promener est pas mal agréable. On utilise comme d'habitude le moins possible le métro. On tombe sur des gens qui vous parlent facilement. Mais malheureusement, on balbutie encore trop notre espagnol alors les discus ne mènent pas loin, pas encore hehe. Le soir où l'on s'arrête à la Plaza de las Armas, on tombe sur des drôles d'artistes de rue mais surtout sur une arène de football. La Copa America va débuter dans quelques jours au Chili. En prémices, la ville a décidé d'organiser un tournoi international de futsal masculin et féminin regroupant les équipes du tournoi américain. On se laisse tenter par l'événement et l'on assiste à 3 matchs où il règne une ambiance des plus festives. Le spectacle est presque plus dans les tribunes que sur le terrain. C'est ce qu'on espérait, ils sont chauds ici, ça chante, ça danse, le tout dans une ambiance bon enfant. On se serre au possible car il y en a un de ces monde qui veut assister à l'événement. C'est très marrant. Cela dit, on ne va pas être étonné désormais de lire des articles comme quoi des tribunes se seraient effondrées en AmSud. S'ils les bourrent tout le temps autant, c'est forcé!
Le lendemain, on est allé du côté de la colline San Cristobal, haut-lieu touristique. En chemin, on a remarqué ces vendeurs itinérants, qui se déplacent dans les carrefours vers les voitures arrêtées afin de leur vendre des sucreries, du chocolat ou autres gourmandises. C'est coutumier apparemment, on en a vu dans plusieurs coins de Santiago. Pour revenir à San Cristobal, cette colline offre un super point de vue sur la ville et les montagnes environnantes, enfin lorsqu'il vient de pleuvoir pour ces dernières car il y a d'épais nuages de pollution qui les cachent. Jamais vu un tel SMOG. C'est triste à voir! Sur ce sommet, on profite malgré tout d'un panorama étonnant. La ville est gigantesque. Ici, on trouve aussi une grande statue de Marie. C'est un lieu de culte. En redescendant, on s'est dirigé vers le Parque de las Esculturas. On y trouve des sculptures très originales et aussi une large fratrie de bécoteurs. Certains ne sont pas loin d'enlever leur pantalon on dirait haha! Non loin de là se trouve la Gran Torre, plus haute tour du continent qui culmine à 300 mètres. Elle représente très bien ce pays, riche pour ce continent. Tout y est quasiment aussi cher qu'en Suisse!
C'était Santiago visité by us, direction la belle Valparaiso désormais.