Après notre aventure sur l'île flottante des Uros, notre bateau nous mène vers une autre île, plus traditionnelle celle-ci: Taquile. On débarque du bateau côté nord. 1er objectif, rejoindre la place centrale au sommet des terres. La montée est simple mais comme toujours, à haute altitude, notre respiration est compliquée, alors on s'essouffle vite mais pour le coup, on arrive sans trop de problèmes en haut, au contraire de certains locaux, eux, habitués à cet air faible en oxygène mais ayant de lourds sacs à porter.
On croise quelques gars tissant sur le chemin. Apparemment, ici ce ne sont pas les femmes qui s'occupent de cette activité mais bien les hommes. Après un rapide tour de la place et une courte discussion avec un guide local, nous nous mettons à table pour enfin goûter une soupe de quinoa et une truite du lac. Verdict: pas trop mal. La soupe ne reflétait pas l'idée que l'on se faisait de la quinoa et était agréablement accompagnée de légumes. Pour la truite, c'était très bon mais avec ma chance éternelle concernant les poissons, c'est sur moi que sont tombés les filets pleins d'arêtes!
Une fois nos ventres satisfaits, on s'en va rejoindre le port au sud de l'île. La vue est splendide. C'est marrant de se retrouver au milieu de ce lac après en avoir tant entendu parler! Durant la descente, des moutons mènent la marche. C'est assez raide mais ils gèrent bien, mieux que ces 2 sales gosses japonais qui souffraient d'un cruel manque d'éducation. Les parents étaient là, rien à battre que leurs rejetons gênent le guide sans arrêt. Y a des baffes qui se perdent parfois...
Voilà, c'est l'heure du retour vers Puno, 2h30 de bateau nous attendent, ciao Taquile.